Angoisse de se retrouver seul(e) du jour au lendemain, certitude que l’on ne mérite pas d’être aimé, manque de confiance en soi… La blessure de l’abandon ruine les relations de ceux qui en souffrent. Des spécialistes décryptent ce mal de plus en plus commun.
La mort de son père quand elle avait 11 ans, une rupture amoureuse, le départ de son fils de la maison, puis plus récemment le décès de sa mère, sont autant d’abandons qui ont fragilisé à l’extrême Catherine, 54 ans. Elle les numérote tellement ils sont nombreux, jusqu’au numéro 6. La quinquagénaire détaille aussi chacune des blessures que ces séparations ont sillonnées au plus profond d’elle-même : “Un manque de confiance en soi, une lutte permanente contre le doute et une grande difficulté à faire confiance”.
