Cette déclaration révèle une méconnaissance totale du système judiciaire français. Dans l’esprit de Faros, ses « droits européens » lui garantissent le gîte et le couvert. Si l’État français ne pourvoit pas à ses besoins, il se sert lui-même. Une logique implacable qui heurte de plein fouet celle de la République.

La magistrate préfère éluder cette revendication surréaliste et tente de recentrer les débats.

Vol De Sandwich Et Violence : La Reconstitution D’Un Délit Banal Aux Conséquences Graves
Cette tentative de recentrage révèle l’ampleur des faits reprochés. Le 13 juillet, Faros entre dans une supérette de Perpignan avec un objectif simple : se nourrir. Il se dirige vers le rayon frais, s’empare d’un sandwich et d’une boisson, puis marche tranquillement vers la sortie.

L’intervention de l’employé transforme ce vol à l’étalage ordinaire en cauchemar. Quand ce dernier lui fait remarquer qu’il faut payer, Faros s’emporte violemment. Sa réaction dépasse toute mesure : il soulève la caisse enregistreuse et la fracasse au sol dans un fracas métallique.