Choisir la forme de sépulture du défunt
C’est la famille qui choisit lorsque le défunt n’a rien prévu de son vivant. Si le défunt n’a pas indiqué les obsèques qu’il souhaitait (inhumation ou crémation, modèle de cercueil, type de cérémonie, etc.) dans un contrat de prévoyance-décès ou un testament, la décision reviendra à sa famille. En cas de désaccord, c’est le juge qui tranchera (il validera souvent le choix du conjoint survivant).
En pratique, le défunt pourra être inhumé dans le cimetière de sa commune de résidence, dans celle de son décès ou dans celle où il a acquis une concession funéraire. La crémation, elle, implique l’autorisation du maire de la commune du décès ou de la mise en bière. Elle ne sera délivrée que sur présentation d’un certificat médical attestant l’absence d’un stimulateur cardiaque et de tout problème médico-légal (suspicion de meurtre).
À noter : il est interdit de conserver l’urne du défunt chez soi. Elle peut être gardée pendant un an maximum au crématorium. Si la famille n’a pas pris de décision (dépôt en caveau, au columbarium, dispersion des cendres en pleine nature), les cendres seront répandues dans l’espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès.
4.
la suite en page suivante
