Attention ! Le médicament Témesta® est contre-indiqué chez les personnes souffrant d’une insuffisance hépatique grave, d’une insuffisance respiratoire grave, d’un syndrome d’apnée du sommeil et/ou d’une myasthénie. Ce traitement est également déconseillé chez les patients atteints d’un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose, des maladies héréditaires rares, et chez ceux souffrant d’une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp.
Sevrage : en combien de temps arrêter le traitement ?
Attention, arrêter brutalement le traitement peut entraîner un syndrome de sevrage, qui peut se caractériser par l’apparition en quelques jours d’une anxiété importante, d’insomnies, de douleurs musculaires ou encore des maux de tête, des engourdissements et une sensibilité plus élevée à la lumière ou aux contacts physiques.
Pour éviter ce syndrome de sevrage, les modalités d’arrêt du traitement doivent être définies avec un médecin : la diminution progressive des doses et l’espacement des prises semble être la meilleure solution. Malgré l’arrêt progressif du traitement, un phénomène de rebond peut avoir lieu, avec une réapparition transitoire des signes de sevrage.
Peut-on prendre du Témesta pendant la grossesse ?
Le médicament Témesta® est contre-indiqué pendant tous les trimestres de la grossesse : il existe en effet un risque accru de fente labio-palatine (ou ” bec de lièvre “) chez le bébé à naître, mais aussi d’anomalies cardiaques, respiratoires et/ou musculaires (hypotonie axiale). En fin de grossesse, il pourrait également entraîner un trouble de la succion responsable d’une faible prise de poids.
Le Centre de Référence sur les Agents Tératogènes (CRAT) recommande de privilégier d’autres médicaments anxiolytiques pendant la grossesse ” à posologie minimum efficace et pour la durée la plus courte possible ” : l’oxazépam ou l’hydroxyzine, par exemple. Toujours à la plus faible dose possible et pendant la durée la plus courte possible…
Et pendant l’allaitement ?
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