Le père, âgé de 47 ans, aurait enfermé sa fille dans sa chambre, ne communiquant avec elle que par l’intermédiaire d’une webcam. Il affirme l’avoir nourrie plusieurs fois par jour et explique son état par un supposé autisme et un manque d’appétit. Une version mise en doute par les enquêteurs, notamment à cause de messages retrouvés dans son téléphone, dont l’un particulièrement glaçant : “Si je pouvais l’abandonner quelque part dans les bois, je le ferais”, aurait-il déclaré à un ami.

Au total, quatre personnes ont été interpellées : le père, son épouse, la fille de cette dernière et sa compagne. Tous vivaient sous le même toit et sont suspectés d’avoir participé, de près ou de loin, à l’isolement et à la négligence dont la jeune adolescente a été victime. Ils encourent chacun plus de 80 ans de prison.