Les experts soulignent que cette méthode favorise un ajustement régulier du salaire minimum. Elle reflète à la fois la progression des prix et l’évolution réelle du salaire moyen. Grâce à ce mécanisme, les travailleurs les moins rémunérés peuvent bénéficier d’un léger mieux chaque année.
La revalorisation de 1,4 % pour 2026 s’inscrit dans la continuité de celle appliquée en 2024, qui avait été de 2 %. Cette hausse avait été décidée par anticipation dès le mois de novembre, pour compenser l’inflation et sécuriser le pouvoir d’achat. Le rapport rappelle que les chiffres définitifs seront connus mi-décembre, mais les prévisions permettent déjà aux salariés de se préparer à cette augmentation.
Conséquences pour les ménages et le marché du travail
Pour les ménages modestes, même une hausse limitée du SMIC peut avoir un impact réel. Elle permet de couvrir partiellement la hausse du coût de la vie et d’améliorer le budget disponible pour les dépenses courantes. Bien que le gain soit modeste, il s’ajoute aux autres mesures sociales et fiscales visant à soutenir le pouvoir d’achat.
Du côté des entreprises, cette augmentation reste mesurée. Elle ne dépasse pas l’inflation de manière excessive, ce qui limite le risque de pressions sur les prix ou de réduction des emplois. Les secteurs à bas salaires, souvent les plus exposés, peuvent ainsi intégrer cette hausse dans leurs budgets sans bouleversements majeurs.
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