Cette occupation suscite d’autant plus de questions que Rachida Dati possédait déjà une adresse dans le 7e arrondissement. Cette double domiciliation, entre deux quartiers huppés, laisse planer un doute sur ses stratégies politiques et son organisation personnelle. Faut-il y voir un simple confort ou une forme d’optimisation géographique très avantageuse ? Les observateurs se perdent en hypothèses, certains avec gravité, d’autres avec malice. Après tout, jongler entre deux arrondissements prestigieux reste un sport que la plupart des Parisiens ne pratiqueront jamais.

Un avantage non déclaré mais autorisé, qui divise

Aucun texte n’oblige la ministre à déclarer ce type d’avantage auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Mais la légitimité d’un logement gratuit de 225 m² dans un contexte de crise immobilière est vivement débattue. Entre ceux qui dénoncent un privilège indécent et ceux qui rappellent que rien n’est illégal, le débat s’installe. Rachida Dati, elle, garde le silence, laissant l’opinion jongler entre indignation et ironie. Une chose est sûre : cette histoire d’appartement n’a pas fini de faire parler.