Le problème concerne surtout l’usage prolongé, parfois sans prescription, parfois par habitude. Si une personne a utilisé des IPP depuis longtemps, les chercheurs ne recommandent pas un arrêt brutal, mais une réévaluation médicale.

En France, plusieurs IPP sont disponibles : oméprazole (Mopral®, Zoltum®), ésoméprazole (Inexium®), lansoprazole (Lanzor®, Ogast®), pantoprazole (Eupantol®, Inipom®), rabéprazole (Pariet®) et leurs génériques. Tous agissent selon le même principe et sont concernés par les conclusions du projet NordGETS. D’autre part, il s’agit d’une étude observationnelle qui ne peut prouver formellement un lien de causalité.